Iran 2015

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Passage de la frontière et quelques kilomètres plus loin, le paysage devient désertique et grandiose. C’est un vrai plaisir de me retrouver dans ce pays, après 2013. Mais pour ceux qui désirent voir ou revoir mon voyage en Iran en 2013, alors c'est ici
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La première ville après la frontière turque, Ourmia, ville de 1.3 million d'habitants, située à 1'350 mètres d'altitude.
La petite mosquée "Sardar" construite en briques avec son minarret qui a une horloge et qui est surmonté par ce qui peut ressembler à une bouteille de parfum !
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No, ce n'est pas une boîte à lettres, c'est une boîte pour les dons, pour les mosquées.
L’intérieur de la petite église "Sainte Marie". Cette église est l’une des plus anciennes sur le globe et restaurée à plusieurs reprises.
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Bazar
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Bien qu'encore classé en 2012 parmi les plus grands lacs hypersalés permanents du monde, et plus grand lac du Moyen-Orient, le lac d'Ourmia rétrécit fortement, avec une évaporation annuelle de 0,6 à 1 m. En 2014, il est estimé que sa surface s'est réduite d'environ 90 % par rapport au début des années 1970. Plusieurs facteurs sont avancés pour expliquer ce retrait, notamment l'utilisation pour l'irrigation des ressources des cours d'eau qui s'y déversent, le prélèvement massif dans les eaux souterraines qui l'alimentent ainsi que le réchauffement climatique régional.
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Pour quand le prochain départ ?
En traversant le lac, en direction de Tabriz.
Village troglodytique de Kandovan. Le site est semblable aux villages troglodytes de Cappadoce, en Turquie. Comme en Cappadoce, le sol de la région est formé d'ignimbrite, un matériau volcanique fin, transporté sur de longues distances, soudé à chaud lors de sa retombée, et formant de vastes et épaisses nappes.
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Ce matériau, plus communément appelé tuf, se taille aisément. Les habitations troglodytes de Kandovan ont été taillées dans la roche il y a plusieurs centaines d'années (trois mille ans pour certaines) et sont encore habitées.
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Le "ghurmasabzi", plat iranien fait avec des légumes, des pois et de la viande, dans une sauce citron. Un délice !
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​Une bière "légale" en Iran car une bière sans alcool. Très bonne et santé !

Depuis Tabriz, je me dirige en direction de l'est.
Il faut traverser une chaîne de montagnes sans fin pour se retouver sur la côte, non loin de la mer caspienne.
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Montée à près de 3'000 mètres d'altitude.

Masouleh est un village de la province du Guilan en Iran. Le village a été fondé au Xᵉ siècle et sa population actuelle est estimée à 900 habitants. Comme la pente est raide, les toits plats des maisons sont les chemins de passage pour les habitants. Bien entendu, aucune voiture ne peut passer. Comme ci-dessous, les cheminées sont à même le lieu de passage car sur le toit ! A ne pas confondre avec les minarets de la mosquée du village qui eux ne sont à ne pas confondre avec des phares en mer !
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Mer Caspienne à Chalus. C'est à 4-5 heures de route de Téhéran. Généralement, c'est en famille que les habitants de la capitale viennent ici et en voiture. Le plus surprenant, c'est de penser qu'ils viennent le matin, se baignent l'après-midi, puis rentrent le soir...
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Derrière ces bâches, c'est l'espace réservé aux femmes qui veulent se mettre en bikini.
Des gens "spéciaux" ? Il y en a partout dans le monde...
A mon tour de prendre la route des montagnes pour rejoindre Téhéran. Si vous désirez voir ou revoir Téhéran, revenir, en cliquant sur Iran 2013, ici
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Direction, Semnan, à l'est, sur la route de Mashad. Le trafic n'est pas très important et le décor de western est magnifique !
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2 Caravansérails, dont voici le premier, de Lasjerd, ...
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...fermé
Semnan et son trafic routier...
Drvaza-e Arg, le symbole de Semnan avec ses bébés minarets.
Non loin de Semnan, à Mahdishahr, Al-Mahdi Hosseinieh et son dôme bleu.
​A nouveau, fermé !
Coup de chance, le deuxième caravansérail est ouvert ! Pas un chat aux environs et ce site est immense, avec coins et recoins. Des couloirs et des espaces où l'on peut imaginer les caravaniers sur une des routes de la soie.
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Minaret tout en briques et sous-sol de la mosquée Tarikhumeh
Pir Alamdar. Cette tour date de 1020 et est dans un état remarquable.
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Damghan, petite ville de 60'000 habitants qui ressemble un peu par ses constructions (et sa chaleur) à Yazd, dans le désert. Le minaret ci-contre fait partie de la deuxième mosquée la plus ancienne d'Iran, dont vous ne verrez aucune photo car... fermée ! Vive le Ramadan.

Route toujours en direction de Mashad à l'est, mais en revenant près de la côte de la mer caspienne. Montée de 1'100 à 2'100 mètres, puis ce sera une descente de 40 km (!) jusqu'à environ 100 mètres d'altitude, pour arriver à Azadshahn. Paysages désertiques puis verdoyants en plus basse altitude.
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En voyant au loin et du bord de la route les femmes travailler dans les rizières, j’ai décidé d’aller voir de plus près ce qui se passait, comme je l’ai fait plusieurs fois en Extrême-Orient. Après quelques sourires, les femmes acceptèrent que je les prenne en photo. L’instant d’après, c’est furieux qu’un homme vint et j’ai bien cru qu’il allait me faire la face !!! En me pliant devant lui plusieurs fois, j’ai pu sauver ma vie… Je pense que le problème n’était pas tant de les photographier, mais je les distrayais et le rendement se faisait sentir !!!
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Mil-e Gonbad, près de Gonbad-e Kavus. Ce monument survivant de cette ville turkmène est haut de 55m et a 12m de fondations. Cette tour est entièrement faite de brique et date de l’an 1006. Construite pour Qabus (Kavus, artiste poète et prince), ce dernier eu juste six ans pour observer cette œuvre, avant d’être assassiné et reposer en permanence à l’intérieur ! Pas tout à fait puisque maintenant, l’intérieur est vide.Lorsque l’on se place exactement au centre du cercle intérieur et que l’on émet un son, il y a un écho absolument remarquable.
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Vu du centre depuis le bas.
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Mashhad, est la deuxième plus grande ville d'Iran et une des villes les plus saintes du chiisme. Elle attire vingt millions de pèlerins chaque année. Située au nord-est de l'Iran, capitale de la province du Khorasan-e-razavi située à plus de 900 km à l'est de Téhéran. Elle est surnommée la ville aux mille visages.

Mashhad signifie « lieu de martyre », d'après la mort par empoisonnement, en 818, du huitième imam des chiites duodécimains l'imam `Alî ar-Ridâ par le calife abbasside Al-Ma'mûn. C'est cet empoisonnement, deuxième grande perte des musulmans chiites après le « massacre » de Karbala (680), qui a conféré à Mashhad son rôle de ville religieuse et de lieu de pèlerinage pour tous les chiites duodécimains.

Il est interdit de prendre un appareil photos à l’intérieur de l’enceinte. C’est pourquoi, toutes les photos ci-dessous sont prisent au moyen de mon téléphone (autorisé, allez comprendre pourquoi !)

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Employés au travail !
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Les tapis sont installés et retirés chaques jours.

De Mashhad, la route file sur environ 200 km, en direction de Sarakhs, petite ville frontière avec le Turkménistan. Particularité, au mois de juillet, la température monte jusqu’à 45-50 degrés (pour ma part, je sais ce que veut dire maintenant, 44 degrés !).
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En route, petit arrêt dans un village qui a toujours des constructions de maisons à base de boue et qui possèdent trois ou quatre dômes.
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Plus loin, la merveille du caravansérail de "Robat Sharaf", qui possède deux cours intérieures.
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Sarakhs, Gonbad Sheikh Loghman Baba
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Mosquée récente