Turkménistan

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Depuis l’Iran, pour se rendre en Ouzbékistan, il faut traverser le Turkménistan, principalement par le désert du Karakoum. Le plus simple (si je peux dire…) est l’obtention d’un visa de transit de 5 jours, y-compris le jour d’entrée et le jour de sortie. Ce qui laisse 3 jours entiers. Le poste frontière d’entrée et de sortie est défini à l’avance ainsi que la route empruntée. Ceci laisse peu de loisir à l’improvisation, mais, tout compte fait, vu les conditions, cela suffit pour avoir une mauvaise idée de la gouvernance de ce pays ! Beaucoup de policiers devant les bâtiments administratifs, photos interdites et j’en passe… Le passage de la frontière se fait en environ 3 heures, aussi bien à la sortie qu’à l’entrée. Passage dans beaucoup de bureaux, vers plein de débiles mentaux au QI pas plus élevé qu’un enfant européen de 4 ans ! Ceci dit, la population est charmante et accueillante, comme dans d’autres pays.
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Saraghs, premier lieu de passage au Turkménistan.
Route dans un piteux état...
Mary (Merv), à son apogée, était l'une des plus grande cités du monde musulman. Bien peu subsiste de sa grandeur d'antan, et se la représenter telle qu'elle fut demande de l'imagination.
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Rien de tel qu'un bon pique-nique en famille !
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L’élégance des femmes turkmènes !
Rencontre insolite sur la route, en direction d'Achgabat.
Photo interdite !
Achgabat, la capitale.
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Photo interdite !
Un monument en toc à Achgabat
Route dans le désert du Karakoum, en direction du nord, pour Darvaza.
Le chameau ne savait pas lire l'écriteau, il en a payé de sa vie...
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Petite (!) température agréable... Mais que c'est chaud !!!
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Darvaza, un des buts de mon voyage, ALUCINANT !!!

Le cratère de Darvaza est un trou de 70 mètres de diamètre situé à proximité du village, et qui est en combustion continue depuis 1971.

Le sous-sol de Darvaza est riche en gaz naturel. Lors d'une prospection minière soviétique en 1970, une équipe de géologues, forant le sol à la recherche d'un gisement, perce accidentellement une cavité souterraine qui provoque l'effondrement de la tour de forage, laissant dans le sol un trou béant. Pour éviter les risques d'explosion et de pollution atmosphérique, il est décidé de mettre le feu aux gaz qui émanent du puits. Les géologues estimaient que les réserves devaient s'épuiser en quelques semaines, mais le puits brûle sans interruption depuis 1971. Localement, l'endroit est surnommé « la porte de l'enfer » (derweze signifie « porte » en turkmène).

En avril 2010, le président Gurbanguly Berdimuhamedow signe un décret visant à l'extinction du cratère, mais celui-ci est toujours actif en juillet 2015.
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Campement, non loin du cratère.
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C'est pas beau ?
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Route en direction du nord. Petit échantillon de route au Turkménistan. Montagnes russes, trousss et bossessss au programme. Quand je roule à 35 à l'heure pour essayer de ne rien casser, les turkmènes, eux, roulent à plus de 100 !
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