Ouzbékistan

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Khiva.

Arrivée en Ouzbékistan par la frontière turkmène. Khiva est située à 40 km du fleuve Amou-Daria, au bord du canal Palvan-Yap. Au nord-ouest, elle confine à la région de Kouchkoupir, au nord à la région d’Ourguentch, au nord-est à la région de Yanguiarik, au sud-est au Turkménistan. La partie sud de la ville est limitrophe du désert du Karakoum. Les canaux Ak-Yap et Sertchali traversent la ville. La population de Khiva, dont le territoire est de 883 hectares, dépasse 49 200 habitants. Le climat est continental, marqué par la chaleur d'un long été, la rigueur de l’hiver court et la rareté des précipitations. La température moyenne est 4,5 °C au mois de janvier et 27,4 °C en juin, mais elle peut atteindre 46 °C.

Bien qu'ayant conservé peu de monuments très anciens, Itchan Kala constitue un exemple cohérent et bien préservé d'architecture musulmane d'Asie centrale avec des constructions remarquables, comme la mosquée Djouma, les mausolées et les médersas, ainsi que les deux magnifiques palais édifiés au début du XIXe siècle par le khan Alla-Kouli.

Depuis 1990, le quartier d'Itchan Kala de Khiva fait partie du Patrimoine mondial de l'UNESCO.

A la place de texte ennuyeux pour vous (et pour moi...) je laisse à chacun apprécier la beauté de cette vieille ville !
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Remparts de l'extérieur, de la citadelle.
Pour 100 USD, je reçois 87 billets de la plus grosse coupure ouzbèque. Heureusement, l'élastique est "livré" avec (mais pas la mallette...) !
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Khiva, avant le coucher du soleil
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Boukhara

Boukhara est une ville située au centre-sud du pays. Elle est située sur le cours inférieur de la rivière Zarafshan, au milieu d'une oasis, à la limite orientale du désert de Kyzyl Kum. Elle était reliée par voies caravanières à Merv et aux vallées des fleuves Amou-Daria et Syr-Daria.

Au cœur de la Route de la soie et du royaume perse, Boukhara et Samarcande, protectorats russes depuis le milieu du XIXe siècle, ont été rattachées à la Russie bolchévique en 1920 et à la République socialiste soviétique d'Ouzbékistan sous Staline.
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Samarcande

Avec Boukhara, Samarcande est inscrite sur la liste des plus anciennes villes habitées d’Asie centrale. Installée sur la Route de la soie, entre la Chine et la Méditerranée, elle a été une des plus grandes cités d'Asie centrale. Lors de ces différentes occupations, Samarcande a abrité des communautés religieuses diversifiées et est devenue le foyer de plusieurs religions tel que le Bouddhisme, le Zoroastrisme, l'Hindouisme, le Manichéisme, le Judaïsme et l'Église de l'Orient.
Pour le voyageur, le seul nom de Samarcande fait rêver. Alors, il y a beaucoup d'attente de cette ville et, comme de temps à autres, il y a un peu de déception car ce site est devenu une sorte de marché aux souvenirs où les arcades de monuments historiques sont occupées par des échoppes de tous genres !
Et, finalement, la bonne surprise en Ouzbékistan, restera pour moi, surtout Khiva et Boukhara.
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Sur la route, entre Boukhara et Samarcande, comme beaucoup de stations d'essence, celle-ci est fermée pour cause de manque de fuel.
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Précision, au litre ?
Bazar Siob, de Smamarcande
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Bibi-Khanym, épouse de Tamerlan, a laissé son nom à deux monuments ou ensembles monumentaux de Samarcande, dont notament, la « mosquée du vendredi de Tamerlan » (masjid-i jami') dite mosquée Bibi Khanym (1399-1404).
Quelques éléments et les colonnes sont en marbre, mais c'est à l'époque une grande innovation puisque la majorité des bâtiments en Asie centrale est en brique, crue ou cuite. La mosquée fut achevée en 1405. Elle était de dimensions imposantes (167 × 109 m), avec un portail d'entrée présentant une ouverture de 18 mètres. Au centre de la cour se trouve un immense lutrin à coran, en pierre. Elle connut vite des dégâts dus à la mauvaise répartition des charges et aux tremblements de terre fréquents dans la région. Les armées russes l'utilisèrent comme écuries et comme entrepôts avant que le régime soviétique ne commence une restauration en 1974.
La nécropole Chah e Zindeh ("le roi vivant", fin XIVe - début XVe siècle) aurait été construite sur le site du tombeau de Koussam Ibn Abbas, cousin du prophète. Les personnages importants ont voulu se faire enterrer près du tombeau de ce personnage afin de bénéficier de sa bénédiction. Une destruction du site, à l’exception du tombeau de Koussam Ibn Abbas, eut lieu lors des invasions mongoles. L'aristocratie timouride poursuivit la tradition et édifia des mausolées sur ce site, souvent sur des ruines d'anciens monuments. Les façades des portails des mausolées sont généralement richement décorées : céramiques émaillées et sculptées, briques émaillées, inscriptions calligraphiques en arabe et en persan, dessins floraux et géométriques.
​Plafond de la mosquée de la médersa Tilla-Qari.
La médersa Cher-Dor (La porte des Lions) a été construite pat Yalangtouch, "en miroir" (koch) de la médersa d'Oulough Beg, antérieure. Elle est flanquée de minarets d'angle. Les dômes élancés de part et d'autre du pishtak permettent de supposer qu'il en était de même, à l'époque, pour son vis-à-vis. L’ensemble du bâtiment s'inspire de la disposition générale de son vis-à-vis mais on n'y retrouve ni la mosquée ni les salles disposées à l'arrière. 

Tachkent (capitale)

Tachkent, métropole d'Asie centrale, capitale de la République d'Ouzbékistan. Située à l'est du pays, à quelques dizaines de kilomètres de la frontière kazakh, elle compte aujourd'hui plus de 2,7 millions d'habitants. Administrativement, elle est à la fois une ville et la capitale de la province de Tachkent.
Cette ville a des allures soviétiques. Grand buildings, larges avenues et surtout pas de centre ! Par contre, il y a beaucoup de parcs et de verdure. Immenses monuments à la gloire de tous et de personne, enfin, une ville "soviétique" !
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Monument de la "Mère affligée", devant lequel brûle une flamme éternelle, en mémoire des 400'000 soldats ouzbeks morts pendant la seconde guerre mondiale.
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Building typique de l'ère soviétique et actuelle.
Kebabs ?
Le Kaldirgachbi.
Tram à Tachkent.
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Cathédrale de l'Assomption dont on voit les bulbes dorés
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Intérieur de la Cathédrale.

Vallée de Fergana

La vallée de Fergana est une vallée fertile couvrant l'est de l'Ouzbékistan, le sud du Kirghizistan et le nord du Tadjikistan. Elle s'étend sur environ 22 000 km2 et est peuplée d'environ onze millions d'habitants, près d'un cinquième de la population totale de l'Asie centrale. C'est en outre la région la plus densément peuplée d'Asie centrale.

Centre de production de fruits et de coton, la vallée, arrosée par le Syr-Daria, est une vaste oasis au sol fertile et au climat plaisant. Les soviétiques l’asservirent à une monoculture du coton qui perdure aujourd’hui. Fergana a été le berceau de nombreuses révoltes contre le tsar, puis contre les bolcheviks et, dans les années 1990 et 2005, le creuset de l’extrémisme islamique en Asie Centrale.

De Tachkent à Fergana, la route passe à 2'200 mètres avant de redescendre dans la vallée.
A Kokand, le cimetière de Dakhma-i-Shokhon où l'on trouve devant son entrée, plusieurs femmes masseuses qui "tapent" les clients sur tout le corps avec violence !
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Bon business ?
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Comme partout, des champs de coton à perte de vue, à l'origine de l'asséchement de la mer d'Aral !
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