Népal

Carte explicative du parcours. Cependant, les étapes sont un peu différentes de celles-ci.



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Altitude en pieds !
Distance en miles !


Le tour des Annapurna. C'était une idée que j'avais eue, il y a environ 15 ans. C'était pour moi, maintenant, le moment de réaliser ce rêve et après avoir annulé un départ pour l'Afrique ainsi qu'un autre pour l'Amérique latine, la place était là pour partir au Népal.

Faire plus de 250 km à pieds, ça parait effrayant et en même temps attirant ! De plus, ce n'est pas à plat et il faut monter à plus de 5'000 mètres d'altitude !

C'est donc avec un certain plaisir que je me suis envolé pour Katmandou en ayant hâte de me mettre au travail...

Katmandou

Durbar Square

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Moulins à prières
Durbar Square, c'est le centre de Kathmandou, avec une accumulation caractéristique de temples, palais, pagodes, statues, beau et étrange.
Le "Great Boudha" stupa
En route pour Besishare... 3 heures pour 30 km. Qui dit mieux ?
Besishare, première étape, facile car en voiture !
​ Début de la promenade, avec un guide et un porteur... Plus que 250 km !


Il me faudra remonter la vallée de Marsyangdi sur une centaine de km, puis passer le col de Thorung et revenir par la vallée de Kalin Gandaki sur plus de 100 km.
​Le premier jour sera long (23 km) pour rejoindre Syange, sans passer à Bahundanda pour éviter un groupe de chinois (bon dieu, ils sont partout...)
Mon porteur et mon sac de 20kg ! (+ le sien)
Je vais vite me rendre compte que de marcher sur ce trajet, ce ne sera pas une visite du Népal mais un tour dans les hautes montagnes. Depuis de nombreuses années, les paysans se sont reconvertis dans le business du tourisme, principalement dans les petits commerces et Guesthouses
Sur l'autre flanc de la vallée, la route vieille d'une dizaine d'années, faite par les militaires, se fraie un passage dans la roche, sur des pentes vertigineuses. Une route où passent moins d'une dizaine de véhicules par jour. Le mot "route" n'est pas très adapté à ce passage fait de terre et de roche !
Tal, dans la vallée, à 1'700 mètres, arrivée du deuxième jour.
Soir du 3ème jour, après une montée très raide, arrivée à Timang, 2'750 m., où Nima, la propriétaire du lieu est en plein coup de feu !


Après quelques jours, il est enfin possible d'admirer les premiers 7-8'000 !
Dans plusieurs villages, il est possible de trouver de l'eau potable et payante.


Avertissement le long du parcours, quelques règles à respecter.


Mon guide, Lal
Mon porteur, Rudra
Sur la route (je dirais "chemin") en direction de Pissang.


Reste d'une ancienne avalanche.
Guesthouse à Lower Pisang, 3'200 m. Tout y est, même l'herbe en sortant de la chambre... (photo suivante)


En montant, Upper Pisang et son petit monastère


Chauffage "central" (à condition qu'il soit utilisé, ce qui est rare)


Magestueux "Gangapurna", 7'454 m.
Yaks


Arrivée à Manang, à 3'800 m. Village où les trekkeurs restent généralement 2 nuits pour s'acclimater de l'altitude où commence à se raréfier l'oxygène.


C'est pendant le jour de repos que je vais monter de 300 mètres pour admirer le paysage, depuis le versant opposé de Manang. Monter de 300 m. puis redescendre, aide à l'acclimatation.


Gangapurna lake


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Manang, dans la brume du matin

Dès l'altitude de 4'000 m, les paysages deviennent plus désertiques et rocheux. Fini les prairies et les arbres !


Therese, médecin suédoises, rencontrée après Manang et avec qui j'ai marché pendant une semaine.
A droite, la pointe de l'Annapurna, culminant à 8'091 m. !
Arrivée à Thorung Phedi, à 4'450 m. C'est le dernier jour dans cette vallée, la dernière nuit avant de passer le col à 5'416 m. !


C'est le moment, au début de l'après-midi, de s'acclimater une dernière fois, en montant de 200 m. Puis redescente avant de passer la nuit à 4'450 m!


Vents au sommet des 7'000
Porteur, quel boulot !
Thorung Phedi vu d'en haut.


Montée au col, dès 4 heures du matin, après avoir passé une nuit à plus de 4'000, comme un bébé !
Non loin du Thorong La, encore un petit effort !


5'300, c'est pour


​bientôt...

Thorong-La

5'416 Mètres ! C'est ma plus haute altitude atteinte à pieds, loin devant le Mont-Blanc et ses 4'810 m.
En passant ce col, j'ai une pensée pour la quarantaine de victimes qui a été piégée par le mauvais temps, la neige (un mètre en 24 heures) et le froid terrible, un mois avant ma venue, sur ce même passage. En ce qui me concerne, c'est par beau temps et froid que j'arrive au col, 3 heures après mon départ de Thorong Phedi. 3 heures pour 900 mètres de dénivellation, pas mal à cette altitude !


Avec Therese
Avec Lal et Rudra
Avec Therese, Lal et Rudra


Et c'est la descente sur Muktinath, 1'700 mètres plus bas...


En se retournant, on peut observer le chemin parcouru !
Premiers coups d'oeil sur le Dhaulaguiri et ses 8'167 m. C'est le septième plus haut sommet du monde.


Magnifique formation
Dans la descente en direction de Jomson, à 2'700 m. C'est la porte d'entrée du Mustang, en direction du Tibet.


Que le chemin est long !
Un des multiples ponts suspendus. Celui-ci est très long.


Certains utilisent les rares 4x4 pour ne pas marcher plus longtemps...
Sale bête !!! t'avances ou t'avances pas  ??


Beaucoup plus loin dans la vallée, sur la route, ce sera plus de 50 km de marche en 2 jours. Compris dans l'effort, une grosse cloque au pouce droit !


Après deux semaines au froid, ça fait du bien de se retrouver à une altitude où la température est meilleure et où le paysage devient plus vert.
Après être descendu de 5'400 à 1'100, trois jours avant la fin, c'est une montée de 1'900 m. qui m'attend et ceci principalement sur des marches de pierre, en direction de Ghorepani.


Sur le chemin, Guesthouse typique de la région.
Tôt le matin à Poon Hill


Avec Super Laura et Super Antoine, d'Annemasse ​voir le site, rencontrés à Tal, voyageant en Asie pour un an avec leur parapente, dans la froideur de Poon Hill à 3'200 mètres, pour observer le lever de soleil sur la chaine des Annapurna et du Dhaulagiri.
Je redescend, il fait trop froid pour moi !!!

L'avant-dernier jour: Descente de 1'800 mètres, 90% sur des marches, comme le jour d'avant (c'était ailleurs et à la montée). Inutile de préciser que les jambes et les genoux ne répondent plus après ces deux jours. Le lendemain, le dernier jour de marche, sera moins pénible car il n'y aura plus beaucoup de marches.


Pokhara, dans la deuxième ville du pays, femmes dans un temple
Que la mariée est belle !

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Davis Fall: voilà l'endroit où il ne faut absolument pas aller ! Il n'y a absolument rien à voir et rien à faire. C'est inintéressant et équivalent à une perte de temps, même si on ne sait que faire !!!


Pokhara, à droite la ville et sur la gauche, au bord du lac, la région touristique avec ses hôtels
C'est un spot connu des parapentistes où l'on peut observer des dizaines de vols en même temps (attention au carambolages...). Le Dhaulagiri en prime.


BILAN DU TREK :

- 3 semaines de beau temps
- 250 km à pieds
- Environ 10'000 mètres de dénivellation positive et autant négative
- Passé à 5'416 mètres d'altitude
- 15 à 20'000 marches de pierre en descente principalement (aie les genoux...)
- Jamais utilisé de bus, voiture ou autre mulet
- Une grosse cloque au pouce
- Des genoux en larmes (descente finale)
- Une quinzaine de soupes à la tomate
- Environ 10 litres de Fanta
- Une bière + une (correction de Laura !)
- De superbes rencontres (spécialement Laura et Antoine)
- De mauvaises rencontres (israéliens et chinois)
Et...j'en oublie encore, mais,
                                    HEUREUX DE L'AVOIR FAIT



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