Jordanie


​La Jordanie, en forme longue le Royaume hachémite de Jordanie, est un pays d'Asie occidentale. Sa capitale est Amman. Son territoire est entouré à l'ouest par la Palestine et Israël, le long du Jourdain et de la mer Morte, au sud par l'Arabie saoudite, à l'est par l'Irak et au nord par la Syrie, avec en outre un accès à la mer Rouge par le golfe d'Aqaba.
La Jordanie est une monarchie constitutionnelle dont l'actuel souverain est, depuis le 7 février 1999, le roi Abdallah II, dont l'épouse est la reine Rania.


Amman se trouve dans une zone vallonnée au Nord-Ouest du pays. La ville était à l'origine bâtie sur sept collines (ce qui lui a valu le surnom de Rome du Moyen-Orient), mais elle s'étend maintenant sur 19 collines (chacune connue sous le nom « jabal » ou montagne). Les principaux quartiers d'Amman tirent leur nom des collines sur les pentes desquelles ils s'adossent.
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Le théâtre romain, le plus grand de Jordanie, avec 6000 places. Il aurait été construit entre 138 et 161 apr. J.-C. par l'empereur Antoninus Pius ; il s'adosse au flanc de la colline et est toujours utilisé pour des spectacles.
Pratique du cerf-volant



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Centre d'Amman
Gérasa (Jerash) a été fondée à la fin du IVe siècle av. J.-C.. Ses habitants ont prétendu que la ville avait été fondée par Alexandre le Grand en faveur de vétérans de son armée. Cette prétention s'est exprimée tardivement sous la forme d'une monnaie frappée pendant le règne de Caracalla au nom « d'Alexandre de Macédoine, fondateur de Gérasa ». Néanmoins la cité n'a pris son essor qu'au IIe siècle av. J.-C., les fouilles n'ayant pas permis de trouver les traces d'un établissement antérieur.
Jérash moderne a pris une extension très rapide et atteint maintenant pas loin de 135 000 habitants, selon le sondage de 2004. Cet accroissement rapide de la population est dû à l'immigration intérieure, mais aussi à l'arrivée de nombreux réfugiés palestiniens.



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Un des deux théâtre du site.
Le nymphé, le plus beau monument de la ville dédié à la Tyché de la ville.
 
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Le temple d'Artémis fut construit essentiellement au milieu du IIe siècle apr. J.-C.
La mer Morte est un lac salé  partagé entre Israël, la Jordanie et la Palestine. D’une surface approximative de 810 km2, elle est alimentée par le Jourdain. Alors que la salinité moyenne de l’eau de mer oscille entre 2 et 4 %, celle de la mer Morte est d’approximativement 27,5 % (soit 275 grammes par litre). Aucun poisson ni aucune algue macroscopique ne peut subsister dans de telles conditions, ce qui lui vaut le nom de « mer morte ». Néanmoins des organismes microscopiques (plancton, bactéries halophiles et halobacteria, etc.) s'y développent normalement. De plus, en 2011, des sources d'eau douce ont été découvertes au fond de la mer Morte qui permettent le développement d'autres micro-organismes.


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La mer Morte est le point le plus bas de la surface du globe avec une altitude de -429 mètres sous le niveau de la mer en 2015 (chiffre fluctuant au cours du temps puisque son niveau baisse continuellement), mais d’autres endroits de la vallée du grand rift pourraient un jour la supplanter. Le niveau de l'eau dans la mer Morte descend de 1,45 mètre par an en moyenne. Ces cinquante dernières années, elle a ainsi perdu le tiers de sa superficie.

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Route de la mer morte, en reprenant de l'altitude pour arriver aux sources chaudes d'Hammamat Ma'in. L'eau, dont la température varie de 45 à 60 degrés C, dévale le flanc de la colline en une série de cascades et de minces filets d'eau, avant d'être collectée dans divers bassins destinés aux bains publics. Elle est riche en potassium, magnésium et calcium.
La mer morte et en face, Israel.


A Madaba, dans l'église orthodoxe grecque, se trouve un trésor des débuts du christianisme: une mosaïque exceptionnelle. Celle-ci représente la plus ancienne carte de la Palestine existant à ce jour.
Réalisée en 560, cette carte indique tous les sites bibliques du Moyen-Orient, de l'Egypte à la Palestine, accompagnés de 157 légendes en grec. La carte mesurait à l'origine 15 ou 25 m de longueur sur 6 m de largeur et se composait de plus de 2 millions de pièces.


  
Désert en direction du sud


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Un bon café fait toujours du bien...


Château de Kérak


Le Wadi Rum est désertique comportant des canyons, des arches naturelles, des falaises et des grottes, situé au sud de l'Arabah en Jordanie. Il a été inscrit au Patrimoine mondial en 2011 en tant que bien mixte naturel et culturel.
Du coucher de soleil...
... au lever de soleil !
Campement dans le désert








​Arches naturelles



​La vallée a été le lieu de tournage de nombreux films ; pour des scènes de désert ou pour les paysages martiens de films de science-fiction.

Laurence d'Arabie, 1962
Planète rouge, 2000
Passion in the Desert, 1998
Transformers 2, pour figurer l'Égypte
Prometheus, figurant la planète des Aliens
The Last Days on Mars, 2013
Seul sur Mars, 2015 pour figurer la surface de Mars
La présence de dessins, d'inscriptions gravées et de vestiges archéologiques témoigne de 120 siècles d'occupation humaine. Plus de 25 000 pétroglyphes et de 20 000 inscriptions permettent de retracer les débuts de l'écriture alphabétique et l'évolution de la pensée de l'homme, de ses activités pastorales, agricoles et urbaines dans la région.


Petra

La Khazneh (de l'arabe الخزنة Khazne al-Firaun, « trésor du Pharaon ») ou Khasné, est l'un des monuments les plus connus de la cité antique de Pétra en Jordanie. Ce bâtiment est un tombeau nabatéen de type hypogée, dont l'imposante façade est taillée dans le grès. C'est un haut lieu touristique dans la ville et sa région.

Le bâtiment, de 40 mètres de haut sur 29 mètres de large est creusé dans une imposante paroi verticale orientée Nord-Sud. L'édifice dont le style est influencé par l'art architectural d'Alexandrie, que l'on retrouve sur les murs des villas de Pompéi, aurait été érigé vers le Ier siècle av. J.-C. et serait le tombeau d'un roi ou d'une reine, probablement le roi Arétas IV (mort en 40).

Elle s'appelle « le trésor du Pharaon » car pendant longtemps les Bédouins qui ont vécu dans le secteur ont cru que l'urne funéraire située en haut du bâtiment contenait un important trésor. Des impacts de balles sont encore visibles sur l'urne massive de 3,5 mètres de hauteur, montrant les tentatives de la percer afin de s'emparer du trésor. Mais comme l'urne non creuse et toute la façade l'entourant est taillée complètement dans le grès rose ferrugineux, ces tentatives sont restées stériles.

Pétra (de πέτρα petra, « rocher » en grec ancien, est une cité nabatéenne préislamique située au sud de la Jordanie et le pôle touristique majeur de ce pays.

Créée dans l'Antiquité vers la fin du VIIIe siècle av. J.-C. par les Édomites, elle est ensuite occupée vers le VIe siècle av. J.-C. par les Nabatéens qui la font prospérer grâce à sa position sur la route des caravanes transportant l'encens, les épices et d'autres produits précieux entre l'Égypte, la Syrie, l'Arabie du Sud et la Méditerranée. Vers le VIIIe siècle, la modification des routes commerciales et les séismes entraînent l'abandon progressif de la ville par ses habitants. Pétra a abrité à son apogée jusqu'à vingt-cinq mille habitants. Tombé dans l'oubli à l'époque moderne, le site est redécouvert par le monde occidental grâce à l'explorateur suisse Jean Louis Burckhardt en 1812.

Les nombreux bâtiments, dont les façades monumentales directement taillées dans la roche, en font un ensemble monumental et unique qui, depuis le 6 décembre 1985, est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. La zone autour du site est également, depuis 1993, un parc national archéologique.
Petite faim ?
Beau chemin, montant en 45 minutes au Monastère.


Le Deir (de l'arabe al-Deir, « le monastère ») est l'un des bâtiments les plus connus et le plus grand de la cité antique de Pétra en Jordanie. Il ressemble fortement au Khazneh, bien que sa façade soit moins ornée.


Le monument est de type hypogée, sa façade mesure 45 m de large sur 42 m de haut. C'est un tombeau ou un édifice qui semble lié à un rite funéraire, probablement celui du roi nabatéen Obodas Ier divinisé qui accéda au trône en -96.
Policier
​Le Sîq est également souvent représenté par son côté mystérieux et monumental ainsi que la suite du Khazne al-Firaun, la « voie » centrale de Pétra.